Ixelles se caractérise par une forte diversité culturelle et sociale. Nous nous réjouissons de voir cette diversité, cette richesse, se retrouver de plus en plus au sein de notre groupe local.
Des Belges, des Belges d’origine étrangère, des Européens, des non-Européens, réfléchissent et agissent pour promouvoir à Ixelles l’écologie politique. En effet, il n’est pas nécessaire d’être belge pour adhérer à ECOLO. Même ceux qui n’ont pas (encore) le droit de voter dans notre pays peuvent, en devenant membre d’ECOLO, participer de manière active à la vie politique de notre commune, de notre région et de notre pays. Notre mouvement fonctionne de manière démocratique, ce qui donne un poids non négligeable aux membres. Par exemple, le 10 juillet 99, les membres d’ECOLO, parmi lesquels des » non-Belges « , ont pu voter pour ou contre la participation aux différents exécutifs.
Des Ixellois » de souche » et des nouveaux venus. Deux regards différents : pour les uns la connaissance du terrain, des enjeux propres à Ixelles, le souvenir des luttes gagnées ou perdues ; pour les autres l’expérience d’une autre commune, d’une autre région, parfois d’un autre pays, un regard neuf sur le fonctionnement de l’administration communale, sur l’accueil des étrangers, sur la qualité de la vie à Ixelles…
Des Ixelloises et des Ixellois. Pas besoin de sortir une calculatrice, la parité parmi nos sympathisant(e)s, nos militant(e)s, nos élu(e)s est évidente ! A mon avis, mesurée en termes de talent, d’énergie et d’engagement, la balance pencherait plutôt du côté des Ixelloises.
Des jeunes et des moins jeunes. Alors que certains d’entre nous n’étaient pas encore nés, d’autres militaient déjà pour promouvoir l’écologie politique à Ixelles. Cela n’empêche pas le dialogue d’égal à égal entre anciens et jeunes militants.
Des » internautes » qui préparent le site d’ECOLO-Ixelles et ceux qui se souviennent des premiers tracts sur papier stencil.
Des bénéficiaires de logements sociaux, des parents d’élèves, des habitués de la bibliothèque, des usagers des guichets de la commune ou du CPAS, des fonctionnaires communaux… A chaque histoire, chaque expérience, chaque anecdote, une meilleure connaissance du fonctionnement des institutions communales et du travail des fonctionnaires communaux ; avec des améliorations à proposer et des dysfonctionnements à dénoncer. Les militants s’instruisent …
Des propriétaires et des locataires, des locataires qui aimeraient être propriétaires, des locataires qui s’enfuient devant les loyers exorbitants des quartiers à la mode, des locataires tout heureux de trouver à Ixelles des quartiers où les loyers sont encore abordables, des locataires ou des propriétaires qui voient leur quartier se détériorer… Bref des préoccupations diverses sur le montant des loyers, le prix de vente des maisons ou des appartements, les aides à la rénovation, la politique d’urbanisme…
Des Ixellois pour la vie ou seulement pour quelques années. Il existe une forte rotation au sein de notre groupe, tout comme au sein de la population ixelloise. Certains ne restent que le temps d’un boulot, le temps des études, le temps d’une passion pour un Ixellois ou une Ixelloise… D’autres y ont pris racines.
Des étudiants, des retraités, des indépendants, des employés, des fonctionnaires, des cadres, des sans-emploi. Aux assemblées d’ECOLO-Ixelles, chacun peut s’exprimer quel que soit son expérience, sa compétence, sa place au sein de la locale. Même s’il est permis de regretter que trop peu d’ouvriers et de commerçants viennent nous éclairer sur des problématiques qui nous sont peut-être encore trop méconnues, notre groupe reflète de plus en plus la réalité sociologique de la commune. Cette diversité multiplie les regards sur les enjeux au moment de définir nos priorités politiques pour Ixelles.
Une telle démarche doit être poursuivie, amplifiée. Continuons à nouer des contacts, à tisser des liens avec d’autre Ixellois ! ECOLO pourra ainsi permettre l’arrivée au conseil communal de personnalités davantage représentatives de ce qu’est réellement Ixelles.
Il faut dire que l’actuel conseil communal ne reflète pas vraiment cette diversité de la population ixelloise !
