A Ixelles comme ailleurs, les associations sont vitales pour la démocratie

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Publié le 23 mars 2011
Rédigé par 
webmaster

À l’occasion de l’élection du nouveau secrétariat local, j’ai rompu une lance en faveur d’un rapprochement de notre groupe local avec les associations ixelloises. Je voudrais ici développer quelque peu les motivations de ce souhait. Mon intention est d’ouvrir un débat : ce projet est-il pertinent et, s’il l’est, comment pourrions-nous le mettre en œuvre ?


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Historiquement, Ecolo est issu de l’associatif. Très humainement, cette parenté mérite d’être soulignée, reconnue et entretenue. Ne voyez pas là un « retour aux sources » un tantinet passéiste, mais plutôt une fidélité à la vision initiale des fondateurs du parti faite, entre autres ingrédients, d’une relative candeur et d’un courageux optimisme.

Ces derniers temps, on a assisté à une rénovation du terrain associatif. Pendant ce temps, Ecolo poursuivait son évolution, tout comme la société dans laquelle se meuvent ces deux acteurs. Tout a bougé. Mais la vraie fidélité, n’est-ce pas de rester proches tout en se développant chacun en toute autonomie ?

Actuellement, les liens entre Ecolo et les associations se sont quelque peu distendus, allant jusqu’à une relative ignorance mutuelle. Bien sûr, ni la parenté ni la fidélité n’exigent qu’on partage tout ni qu’on sache tout l’un de l’autre, mais il est bon de se parler de temps en temps, sous peine de s’éloigner jusqu’à se perdre de vue sans l’avoir vraiment décidé.

Ma proposition est de renouer les liens au niveau local. Le tissu associatif ixellois est particulièrement riche et dense. Certains d’entre nous, membres d’Ecolo Ixelles, jouent un rôle actif dans une ou des associations. Ils pourraient, s’ils le souhaitent, assurer l’articulation entre « leurs » associations et notre locale.

Car c’est bien d’articulation qu’il s’agit. Les rôles sont différents et complémentaires. Contrairement à une idée largement répandue, la démocratie n’est pas innée chez l’être humain, elle s’apprend. On ne naît pas citoyen/citoyenne, on le devient par la pratique. Et quelle meilleure école de fonctionnement démocratique que les associations ?

L’associatif est le creuset où se forme la culture de la participation. A ce titre, nous nous devons de le reconnaître comme notre partenaire privilégié.
Ce ne sont là que quelques réflexions, qui méritent d’être étoffées, non seulement entre nous, mais aussi et surtout avec les acteurs-partenaires qui nous feraient suffisamment confiance et se sentiraient reconnus par nous à leur juste valeur.

Marie-Rose Laine