Comme l’explique Audrey Lhoest, Echevine du Climat, de l’Environnement et de la Santé: « la biodiversité est en ce moment évaluée via une méthode de beeomonitoring où les abeilles jouent le rôle de veille environnementale. Des peignes de récolte sont fixés à l’entrée de deux ruches et permettent de récolter des échantillons du pollen rapporté par les abeilles afin de les analyser ensuite en laboratoire. »

Le pollen a en effet la particularité de fixer les polluants de l’air, et en partie du sol. Il contient les éléments permettant d’identifier l’espèce de plante dont il provient, la présence ou non de pesticides et les concentrations en métaux lourds (ndlr, 516 pesticides et 7 métaux lourds sont analysés), la qualité de nourriture pour les insectes pollinisateurs. C’est un excellent indicateur de l’état général de notre environnement.

Ces analyses, toujours en cours, seront croisées avec un audit écologique des parcs ixellois, qui reprend l’ensemble des plantes (pollinifères ou non) présentes dans les espaces verts. Ces visites permettent de caractériser la diversité végétale existante et de mettre celle-ci en relation avec les prélèvements effectués via le beeomonitoring.

Sur base des résultats finaux, que la commune attend pour le fin de l’année, Ixelles pourra