Histoire de la locale
Ecolo Ixelles a été fondé en 1980, autour de Pierre et Anne-Marie Van Nieuwenhoven, en vue de se lancer localement et de façon organisée pour soutenir la liste Ecolo aux élections fédérales de 1981 (deux élus: Olivier Deleuze à la chambre et Pierre Van Roye au Sénat, sur base du programme appelé « les 90 propositions d’ECOLO »).
C’était parti pour une longue aventure d’amitiés, de réunions programmes, de liens avec diverses associations actives à Bruxelles et à Ixelles, qui nous ont mené à rendre public notre premier programme politique communal pour les élections communales d’octobre 1982 (« votez pour un projet, pas pour des personnes ») ; nous y avons d’emblée gagné trois élus (Pierre Van Nieuwenhoven, Alain Adriaens, Jean-François Vaes).
Former groupe, c’est se réunir, mais où ?
Au début, nous nous réunissions dans le grenier du Shanti, avenue Buyl ; puis nous avons trouvé un local rue du Collège, puis une longue période de location chaque mois dans la grande salle de la maison des associations rue Van Elewyck, suivie d’un autre (plus de six 6 ans) au 39 rue Mercelis et de 2007 à 2011 à la salle Ò Elvas, située au 87 de la rue Wéry. Depuis 2011, nos AG du premier lundi de chaque mois ont lieu à l’Horloge du Sud, rue du Trône.
Est-ce que cela a marché ?
À première vue oui, si on se réfère notamment à notre progression électorale aux communales : 1982 : 3 élus et un président du CPAS (Jacques Flament) ; 1988 : 5 élus ; 1994 : 7 élus ; 2000 : 13 élus, sur base d’une liste d’ouverture, et constitution d’une nouvelle majorité alternative Ecolo-PS-cdH avec 4 échevins Ecolo et une présidente du CPAS.
Notre locale a aussi, comme dans les autres partis ixellois d’ailleurs, été un vivier de mandataires publics régionaux et fédéraux, ce qui n’est pas sans avoir influencé indirectement à la fois le débat au Conseil communal, et la vie de la locale en mobilisant dans d’autres activités et instances les fortes têtes de la locale ; mais cela force aussi d’autres militants à prendre des responsabilités internes.
Jean-François Vaes