asbl Viaduc : la participation en berne

Publié le 27 décembre 2008
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La nouvelle majorité conservatrice (MR-PS) l’a déclaré :  » la participation citoyenne sera une de nos priorités ». Quelle blague !
A peine installé, le Bourgmestre supprime l’asbl Viaduc qui, justement, dynamisait la participation dans le quartier Blyckaert….


Le dossier de base préalable au Contrat de Quartier Blyckaert – Matonge avait insisté sur l’importance de développer dans le quartier une dynamique positive de cohésion sociale.
Ce diagnostic était justifié, d’une part, par les très vives tensions qui existaient alors à Matonge et, d’autre part, par la richesse du tissu associatif et culturel du quartier qu’il était pertinent de mettre en réseau. L’idée retenue dans le cadre du volet 5 du Contrat de Quartier fut d’acquérir l’immeuble situé au 133 de la rue du Viaduc et d’y mettre en place une dynamique urbaine participative concrétisée par la création d’une asbl socioculturelle dénommée « Le Viaduc asbl » L’objectif de cette ASBL était de favoriser et de renforcer la développement culturel, social – voire économique – de ce quartier en apportant un soutien aux projets des habitants et des organisations de la société civile.

L’originalité du projet résidait donc dans son caractère participatif. En effet, la destination du lieu devait être définie par et au bénéfice des habitants et des associations du quartier, en partenariat avec les pouvoirs publics. Dans cette optique, le CA et l’AG de l’asbl furent constitués en partie de représentants de la Commune (la présidence étant assurée par le Bourgmestre), en partie de la société civile (habitants et associations).

Au début de l’année 2007, comme on pouvait le craindre après les élections, tout a basculé : la composante communale de l’asbl a démissionné, le Président (Willy Decourty) en tête ; le personnel de l’asbl a été repris par la Commune et l’asbl Viaduc est priée de quitter le bâtiment 133 rue du Viaduc.

Aujourd’hui que nous propose-t-on ? Une gestion d’une propriété communale de type « court de tennis » : une simple location de locaux à des tarifs inaccessibles pour bon nombre d’associations.
Où est le projet fédérateur d’un quartier ? Où est le lien social ? Où est la volonté de participation ?
Comment justifier une telle trahison du projet, si ce n’est par une volonté du pouvoir communal de mieux contrôler les activités qui se dérouleront au 133 ? Quel est le projet culturel communal pour le lieu ?

(Le texte complet de l’interpellation ci-dessous)