Les promoteurs immobiliers ne peuvent pas devenir les shérifs d'Ixelles
Audrey Lhoest a relayé au Conseil communal du 22 mars la colère et le désarroi des riverains du chantier Solvay et déploré que les préoccupations financières des promoteurs prennent le pas sur la qualité de la vie et le bien-être des Ixellois.
Ainsi, si une certaine souplesse doit être de mise de façon à ce que les chantiers ne s’éternisent pas (dérogations, autorisations), les promoteurs ont aussi le devoir de respecter les règles.
Deux problèmes majeurs concernent le chantier Solvay. D’une part, les horaires sont systématiquement dépassés. Les dérogations accordées par la bourgmestre en semaine (7h-19h au lieu de 8h-16h) et le week-end (autorisation de travailler de 8h à 15h sans bruit) ne sont pas respectées: les heures sont largement dépassées et la pollution sonore, dont sont victimes les riverains, est énorme (même nombre de travailleurs qu’en semaine, grues, camions,…).
Par ailleurs, le chantier entraîne de gros problèmes de sécurité. Ainsi, il arrive trop souvent que des voitures doivent rouler sur le (seul) trottoir de la rue du Prince Albert parce que la voirie est retrécie par le chantier qui occupe et privatise la totalité du trottoir (public) qui longe le chantier et souvent une partie de la rue elle-même.
Si des échafaudages sont indispensables pour soutenir le mur restant côté prince Albert (en deux endroits), en aucun cas les matériaux entreposés sur le trottoir ne devraient être autorisés.
Ecolo demande à la commune de faire respecter les règles et de se préoccuper davantage de la sécurité et de la santé des Ixellois.