Tentative d’empoisonnement au commissariat F. Cocq à Ixelles
Contrairement à ce qui avait été annoncé au moment des faits, et suite aux questions posées par Audrey Lhoest dans la cadre du conseil communal du 20 février 2014, il s’avère que la fontaine à eau dans laquelle des policiers ont déversé du savon était accessible au public. L’enquête est toujours en cours.
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En effet, la fontaine à eau se trouve dans le bâtiment qui abrite les services d’urbanisme, d’environnement, ainsi que les services juridiques, fréquentés par le grand public.
Les faits ne sont malheureusement pas isolés. Ainsi, d’autres délits s’accumulent…
Le conseil de police du 18 février dernier a confirmé qu’une procédure disciplinaire était en cours à l’encontre d’un commissaire de police qui, en état d’ivresse au cours de sa permanence, la nuit du 1er janvier 2014, a relâché des suspects plutôt que de les auditionner.
A Ixelles, rappelons le cas de Madame Brantz, ixelloise de 57 ans qui s’est plainte d’avoir été frappée et blessée au visage par la police en marge de la fête de la musique (23 juin 2013).
Personne n’a oublié non plus les trois policiers écartés du quartier Matonge à Ixelles à la suite de soupçons de corruption et de consommation de drogue. Les agents auraient, en outre, notamment, renseigné une bande urbaine sur les futures opérations policières ainsi que sur les identités et les adresses des policiers en poste dans le quartier (début octobre 2013).
A cela s’ajoutent les cas, désormais fréquents, d’homophobie de la part de policiers de la zone de Bruxelles Ville-Ixelles, qu’il s’agisse de non assistance à personne en danger ou d’agression pure et simple (entre autres un étudiant brésilien en décembre 2013, Tristan et Geoffrey, en marge du Brussels Summer Festival, en août 2013,…).
La Ligue des droits de l’Homme, dont les données correspondent à celles du Comité P, confirme la hausse du nombre de plaintes pour violences policières.