Quelle(s) fonction(s) occupes-tu à la locale et au sein d’Ecolo en général ?

J’ai été élu conseiller communal lors du scrutin d’octobre 2012. Jusque là, je faisais partie du Secrétariat local d’Ixelles, au sein duquel j’ai occupé différentes fonctions entre 2004 et 2012 (avec une petite parenthèse entre 2009 et 2010). Par ailleurs, je travaille pour Ecolo au Parlement bruxellois, où je suis conseiller politique. Et je représente la Régionale au sein du Conseil d’administration de Télé Bruxelles.


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Pourquoi milites-tu chez Ecolo en général, et à Ixelles en particulier ?
Adolescent déjà, Ecolo me semblait le parti politique qui correspondait le plus à mes valeurs : la défense de l’environnement bien sûr, mais aussi la transparence et la rigueur dans l’action publique, ainsi que la solidarité avec les plus faibles. Ce n’est cependant qu’en 2003 que j’ai franchi le pas : après la lourde défaite aux législatives, il me semblait qu’il était nécessaire de s’engager. J’ai poussé la porte de la locale d’Ixelles, tout simplement parce que c’était l’échelon qui me paraissait le plus accessible.

Depuis quand habites-tu à Ixelles, et pour quelle(s) raison(s) as-tu choisi cette commune ?
Namurois d’origine, je vis à Bruxelles depuis que j’ai entamé mes études, en 1996. J’ai « kotté » dans le centre-ville, puis ai vécu à Anderlecht et à Schaerbeek avant d’atterrir un peu par hasard à Ixelles en 2002. À l’époque, je travaillais à Charleroi, avec des prestations régulières la nuit : je cherchais donc un appartement proche de l’autoroute, et j’ai trouvé mon bonheur dans le quartier du Cimetière d’Ixelles. Depuis lors, bien que j’ai déménagé à trois reprises, je n’ai plus quitté la commune, qui offre tout ce qu’on peut rechercher lorsque l’on vit en ville : une vie associative et culturelle intense, des commerces variés et de proximité, des voisin-e-s de toutes origines…

Parle-nous de ton quartier : qu’est-ce que tu y apprécies, qu’est-ce qui devrait être changé/amélioré ?
Je vis dans le quartier de l’hôpital, à mi-chemin entre les deux grands pôles d’animation que sont Flagey et le Cimetière. C’est donc un quartier calme, mais proche des équipements collectifs. C’est aussi un quartier mixte, où vivent à la fois des familles à faibles revenus et des travailleurs des institutions internationales. Toutefois, il y a un manque d’infrastructure et de soutien aux dynamiques de quartiers, qui permettraient de favoriser la rencontre entre les habitant-e-s.

Tu deviens bourgmestre demain : quelle est ta première décision ?
Il y a tant de choses à faire, de l’instauration d’un dialogue constructif avec les citoyen-ne-s à l’intégration d’une série de thématiques transversales (comme l’égalité entre femmes et hommes ou la santé) dans l’ensemble des politiques… Mais s’il faut parler d’une mesure concrète, je pense que je mettrais en œuvre un plan de lutte contre l’insécurité routière : mise en zone 30 des voiries de quartier, conformément aux prescrits régionaux ; placement de radars préventifs et répressifs ; lutte stricte contre le stationnement dangereux ; etc.

À Ixelles, on peut te croiser…
Dans le quartier Flagey (aux Pénates, notamment), à la Maison des Cyclistes, le dimanche matin chez Erwin (mais une semaine sur deux seulement, quand c’est mon tour d’aller chercher les couques), et, si vous êtes rapide, nous pourrons papoter à vélo sur l’avenue de la Couronne (il paraît que j’ai un coup de pédale assez vigoureux).