Quelle(s) fonction(s) occupes-tu à la locale et au sein d’Ecolo en général ?
Je suis militante et conseillère communale.


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Pourquoi milites-tu chez Ecolo en général, et à Ixelles en particulier ?
Pour moi, Ecolo est un parti qui prend en compte les défis actuels de notre société, non seulement environnementaux mais aussi socio-économiques. Il insiste clairement sur le développement durable.

Militer chez Ecolo Ixelles est un réel plaisir : j’y rencontre des militants très dynamiques avec qui je partage des rêves d’une société plus juste. Participer activement aux assemblées de notre locale m’apporte également une grande satisfaction car c’est ensemble que nous décidons de relever les défis. Pour moi, la militance doit se développer dans la joie afin que nous puissions ressentir la concrétisation des utopies que nous nous fixons.

J’ai milité à Ixelles pour changer la réalité socio-économique dans laquelle nous vivons. Concrètement, je suis très engagée dans la lutte pour l’égalité hommes-femmes, les droits des étrangers, la participation de citoyen-nes, la lutte contre le racisme, l’accès et le droit au logement, l’accès aux droits de tou-tes les citoyen-nes. Je m’investis aussi dans la création de liens renforçant la cohésion sociale de notre commune.

Depuis quand habites-tu à Ixelles, et pour quelle(s) raison(s) as-tu choisi cette commune ?
J’habite à Ixelles depuis 1989 : toujours entre le quartier Flagey et la porte de Namur. Lorsque je suis arrivée en Belgique pour travailler pour une organisation internationale de jeunes, je me suis tout de suite sentie bien à Ixelles. Très vite, j’ai apprécié la diversité socio-économique et culturelle qui caractérise notre commune. En effet, on peut y trouver une pluralité de styles de vie qui nous permettent de participer à des activités différentes, toutes empreintes d’un cachet et d’une richesse particuliers. C’est ainsi que j’ai choisi de m’y établir, parce qu’ici je ressens la force de la vie, la convivialité, la diversité.

Parle-nous de ton quartier : qu’est-ce que tu y apprécies, qu’est-ce qui devrait être changé/amélioré ?
Mon quartier, c’est un quartier plein de vie : on y voit beaucoup d’enfants, des jeunes. Par ailleurs, j’y apprécie la configuration urbanistique qui rend possibles les rencontres entre voisins/es, commerçants, etc. J’aime beaucoup me promener autour des étangs ou dans le parc de l’Abbaye. J’aime aussi beaucoup faire mes courses rue Malibran, parce que c’est un moment de rencontre et de discussion avec les commerçants et les gens du quartier.

Par contre, j’aime moins la place privilégiée qu’occupe la voiture dans notre quartier, le peu d’espaces verts et de jeux que peuvent s’approprier les enfants, la saleté et le manque d’entretien des rues et des places. Surtout, le fait que, dans notre quartier, trouver un logement à un prix abordable est presque impossible : à cause de cela, beaucoup de personnes sont obligées de partir vers d’autres communes.

Tu deviens bourgmestre demain : quelle est ta première décision ?
La première serait plutôt une réflexion sur le type de développement que nous souhaitons pour la commune d’Ixelles. Cette réflexion, nous la construirions avec les habitant-es et les associations au travers d’une consultation par quartier mais aussi avec les entreprises siégeant à Ixelles.

Un projet important à concrétiser serait d’instaurer « un budget participatif  » : c’est un processus démocratique direct, volontaire et universel, au cours duquel la population peut discuter et décider du budget et des politiques publiques. Le citoyen-ne ne limiterait pas sa participation au vote, mais irait au-delà.

Les budgets participatifs sont orientés selon quatre principes de base : réorienter les ressources publiques en direction des plus pauvres ; créer de nouvelles relations entre municipalités et citoyens, c’est-à-dire mettre en œuvre une autre manière de gouverner ; reconstruire le lien social et l’intérêt général ; inventer une nouvelle culture démocratique et mobiliser le sens de la citoyenneté.

À Ixelles, on peut te croiser…
Place Flagey, rue Malibran, au café Les Pénates, au Patio d’été… Aux étangs, au parc de l’Abbaye.