Quelle(s) fonction(s) occupes-tu à la locale et au sein d’Ecolo en général ?
Au départ simple militant, j’ai depuis quelques mois renforcé le secrétariat local (SL) en prévision des communales. Je m’occupe particulièrement de l’accueil des nouveaux membres mais mon implication au niveau du SL me permet surtout d’apprendre à connaître les coulisses d’une locale et de prendre part à l’ensemble des décisions. En période de campagne électorale, c’est particulièrement intéressant ! Ma participation active à l’élaboration du programme communal avec Eric Remacle m’a aussi permis de prendre connaissance des enjeux locaux et des réponses durables proposées par Ecolo.

Je suis également candidat en 17e place pour les élections communales à venir. J’aimerais orienter ma campagne prioritairement au niveau des jeunes, d’abord pour les sensibiliser à l’importance des élections et des enjeux réels du niveau local, ensuite pour présenter les positions d’Ecolo sur des thématiques qui les touchent particulièrement telles que :

  • l’aménagement de l’espace public permettant d’avoir des lieux où se retrouver ;
  • l’importance du vivre ensemble ;
  • l’accès démocratique à la culture et aux infrastructures sportives.

Ma volonté de toucher les jeunes dépasse d’ailleurs de loin Ixelles et le niveau local. Je suis en effet actif chez écolo j, les jeunes écolos, où j’ai d’ailleurs été élu depuis peu coprésident fédéral. Je partage ce mandat avec Caroline Saal, également candidate aux communales (mais à Liège) et ancienne coprésidente d’écolo j Liège. Ce mouvement, qui regroupe plusieurs centaines de jeunes en Belgique, a pour mission de sensibiliser les jeunes aux enjeux de l’écologie politique mais aussi d’en faire des citoyens responsables, actifs, critiques et solidaires (CRACS). Par leurs actions impertinentes, les membres d’écolo j exercent une influence sur les décisions et l’agenda politiques pour construire une société à leur image : plus juste, plus solidaire, plus durable et plus ouverte aux jeunes.


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Pourquoi milites-tu chez Ecolo en général, et à Ixelles en particulier ?
Ecolo est à mes yeux le seul parti qui parvient à prendre en considération les aspects sociaux, économiques, culturels et environnementaux dans un projet de société cohérent et durable. L’écologie politique permet d’avoir une approche systémique de long terme transposable à tous les niveaux de pouvoir et remettant l’humain et l’environnement au centre des décisions. L’écologie politique et Ecolo en particulier permettent une alternative concrète aux partis traditionnels tant en terme de choix politiques qu’en matière de gouvernance. Les questions de gouvernance sont d’ailleurs essentielles au niveau local et en particulier à Ixelles, ma commune.

Je milite à Ixelles pour améliorer mon quotidien, celui de ma copine Caroline, de mes proches, de mes voisins et de l’ensemble des habitants de la commune. Lorsque l’on sait que près de la moitié des investissements publics se font au niveau local, on comprend l’importance de la militance et les enjeux que cela représente.

Depuis quand habites-tu à Ixelles, et pour quelle(s) raison(s) as-tu choisi cette commune ?
J’habite à Ixelles depuis plus de 6 ans, d’abord 4 ans à Ma Campagne, ensuite quelques mois rue du Bailli et maintenant depuis presque un an et demi rue de l’Hippodrome. J’ai choisi cette commune au départ pour sa situation, entre le centre-ville et l’ULB mais j’ai rapidement appris à l’apprécier pour bien d’autres facettes. J’apprécie particulièrement les nombreux parcs et espaces publics. Entre le parc Tenbosch, l’abbaye de La Cambre et les étangs d’Ixelles, je trouve facilement un endroit pour me poser avec mes amis dès le premier rayon de soleil. J’aime aussi la variété des quartiers, des populations et des ambiances, entre les terrasses de Flagey, les mafé de Matonge et le marché du mercredi de la place du Châtelain. Ce sont ces aspects et beaucoup d’autres qui m’ont fait choisir cette commune mais je regrette déjà de devoir un jour la quitter, comme la majorité des jeunes aujourd’hui, à cause des prix inabordables de l’immobilier.

Parle-nous de ton quartier : qu’est-ce que tu y apprécies, qu’est-ce qui devrait être changé/amélioré ?
À cheval entre le quartier des étangs et celui de l’université, j’apprécie particulièrement la proximité de la place Flagey, la diversité des gens qui la fréquentent mais aussi le siège régional Ecolo ;-), le centre culturel et les cafés qui l’entourent. J’aime aussi me promener/courir autour des étangs et dans le parc de l’abbaye. J’apprécie aussi les nombreuses initiatives citoyennes et culturelles de mon quartier malheureusement très peu connues du grand public. Je regrette la saleté des rues, le nombre de dépôts clandestins et l’agressivité fréquente des gens, sans raison apparente, dans la rue et dans les transports.

Tu deviens bourgmestre demain : quelle est ta première décision ?
Etant donné ma jeunesse et un certain manque d’expérience, ma première décision serait de m’entourer d’échevins et autres conseillers Ecolo expérimentés. Ensuite, je lancerais des initiatives pour relancer et améliorer le dialogue entre les habitants de Matonge, les commerçants et les quartiers avoisinants. La gestion catastrophique des émeutes de Matonge a eu pour effet une stigmatisation mutuelle des communautés néfaste pour tous. En matière de mobilité, je donnerais le feu vert aux travaux de la mise en sens unique de la chaussée d’Ixelles. En matière de participation, je redynamiserais les « agendas 21 » et je favoriserais le développement d’initiatives citoyennes en engageant des éducateurs par quartier chargés de lancer et développer des dynamiques avec les Ixellois.

À Ixelles, on peut te croiser…
Au bar « Le Murmure », mon QG des WE (et parfois en semaine), sur les bancs de la place Sainte-Croix, sur le parvis de Lesbroussart à faire du « footbag », autour des étangs d’Ixelles et dans les jardins de l’abbaye de la Cambre, au Supra Bailly.