Coup de projo sur... Éric Remacle
Quelle(s) fonction(s) occupes-tu à la locale et au sein d’Ecolo en général ?
J’ai été sympathisant et électeur d’Ecolo et de Groen ! avant d’adhérer à Ecolo en 2009 après avoir été candidat « d’ouverture » aux élections régionales. Au sein de la locale d’Ixelles, je m’engage dans les actions concrètes pour mieux connaître le terrain. J’ai été chargé par le secrétariat local de récolter auprès des membres et mandataires le maximum d’idées pour actualiser le programme communal d’Ecolo. Par ailleurs, EcoloBXL m’a désigné l’an dernier parmi les administrateurs de Télé Bruxelles qui est un vecteur de l’identité bruxelloise.
Pourquoi milites-tu chez Ecolo en général, et à Ixelles en particulier ?
Le sens de mes engagements, c’est l’émancipation, qu’elle soit sociale ou individuelle, donc la lutte contre les inégalités, contre la guerre, pour la citoyenneté active et les droits politiques, économiques et sociaux. Parmi ces droits il y a évidemment le droit à un environnement sain. Les secteurs que je connais le mieux par ma profession et mes engagements sont l’enseignement, la culture, la lutte contre les discriminations, l’action pour la paix et la solidarité internationales. À Ixelles, où j’ai vécu et travaillé près de la moitié de ma vie, j’aimerais m’investir dans les projets qui permettent de maintenir la capacité de cette commune et de ses habitants à réussir un projet commun de vivre-ensemble, un vrai projet municipal citoyen.
Depuis quand habites-tu à Ixelles, et pour quelle(s) raison(s) as-tu choisi cette commune ?
Mon enfance s’est passée à Forest et Saint-Gilles. De 1979 à 1982, j’ai habité à Ixelles à l’époque où j’étais étudiant à l’ULB. J’ai été actif à l’époque dans la création du Front démocratique ixellois qui rassemblait de nombreux progressistes dans la commune, ce furent mes premiers contacts avec des Ecolos… et des socialistes et communistes qui rejoignirent plus tard Ecolo. Après dix ans passés à Schaerbeek et Saint-Josse, je suis revenu à Ixelles en 1992. J’y habite pour des raisons de proximité avec mon lieu de travail (l’ULB), mais aussi parce que c’est une commune vivante, colorée et où chacun-e trouve sa place. J’ai toujours vécu dans des communes de la « première ceinture » de Bruxelles parce qu’elles mélangent l’habitat, le commerce, la culture, les lieux de rencontres, et aussi les types de populations, parce que l’on peut tout y faire à pied (ou à vélo), bref qu’elles incarnent ma vision et mon vécu de la ville.
Parle-nous de ton quartier : qu’est-ce que tu y apprécies, qu’est-ce qui devrait être changé/amélioré ?
Mon quartier actuel, c’est celui du Solbosch et du Cimetière d’Ixelles, j’ai habité précédemment entre Bascule et Tenbosch. Dans un cas comme dans l’autre, le quartier réussit à combiner à la fois du calme, la proximité de la nature mais aussi beaucoup de vie et de commerces.
Ce qui pourrait être amélioré : la rencontre entre voisins. Il y a une mixité sociale, mais pas assez d’interactions entre les différents publics (habitants des logements sociaux et des immeubles plus cossus, étudiants et personnes âgées, etc.). Davantage de solidarité est possible et souhaitable. On a d’ailleurs vu que les citoyens pouvaient se serrer les coudes lors de la pétition contre la berme centrale dans le projet de la commune pour réaménager l’axe Derache-Dons-Grenadiers.
Tu deviens bourgmestre demain : quelle est ta première décision ?
Concrétiser le projet d’Ecolo pour la chaussée d’Ixelles. Il est plus que temps que l’on fluidifie le trafic dans ce quartier, que l’on élargisse les trottoirs, que la propreté soit assurée et que le 71 et le 54 puissent passer sans encombres.
À Ixelles, on peut te croiser…
Tout autour du rond-point du cimetière d’Ixelles, du marchand de journaux au Pain quotidien ou à la Bastoche. Pour prendre un verre : à l’Horloge du Sud, à l’Ultime Atome… Et aussi matin et soir dans le bus 95 ou le tram 94, avec un bon polar entre les mains… On me croise aussi beaucoup hors d’Ixelles, j’ai horreur des petits villages fermés sur eux-mêmes.