Interpellation relative à la gestion actuelle de la propreté publique à Ixelles
« Ne soyons pas aveugles, Ixelles est sale sur la totalité de son territoire et nous recevons régulièrement des courriers de plaintes des habitants à ce sujet » . C’est en ces termes que vous ouvriez, Madame l’échevine, une interpellation à votre prédécesseur, Olivier Degryse, en février 2005.
Vos affirmations de l’époque correspondent cette fois-ci à la réalité.
Je ne doute pas que la propreté publique soit, aujourd’hui comme hier, « la première de vos préoccupations, un défi qui doit faire l’objet d’un combat de tous les instants », mais je dois bien constater, comme les Ixellois ou les navetteurs, que cette préoccupation ne se traduit pas dans les faits. Et cela malgré le travail des hommes sur le terrain. Malgré les investissements en matériel faits par la commune.
_ Nous apprenons par la presse, ici l’acquisition d’un « glouton électrique », là le règne à venir de la « tolérance zéro », ou encore la mise en place d’un numéro vert, mais dans quel plan d’action prennent place ces initiatives. Avec quels effets? Au-delà de l’effet d’annonce.
_ Nous savons tous qu’en matière de propreté publique, la responsabilisation des citoyens est très importante. Vous avez plus d’une fois, lors de vos interpellations passées, fait état des initiatives efficaces prises dans d’autres communes. Pouvez-vous nous indiquer les conclusions pratiques que vous en avez tirées pour notre commune? J’imagine d’ailleurs que votre travail de consultante européenne vous a permis de rassembler un grand nombre d’informations utile à cet égard notamment.
_ Bref quelle est votre politique, quelle est votre feuille de route, quels sont vos objectifs chiffrés, quelle est l’organisation du travail mise sur pied en fonction de ces objectifs? Quelles sont vos priorités?
Anne Herscovici,
_ Pour le groupe Ecolo