Question relative aux travaux de rénovation et d’entretien des bâtiments scolaires et le suivi des demandes formulées par les écoles
Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les échevins,
Les bâtiments scolaires ne sont pas uniquement des lieux d’apprentissage mais également des espaces de vie pour les enfants comme pour les enseignants. Certains bâtiments nécessitent des travaux lourds de rénovation, je cite l’exemple du plafond de la cantine de l’école 9 ; et d’autres nécessitent des travaux d’entretien réguliers et de réparation de matériel manifestant des signes d’usure ; exemple :
- des interrupteurs qui ne fonctionnent plus,
- les portes des sanitaires qui ne se ferment plus pour absence de verrou ou mauvais fonctionnement. Or dans ce cas, il s’agit de problème d’intimité qui est essentielle et qui doit être prise en compte,
- des problèmes d’hygiène défectueuse dans les sanitaires «bouchés ». Or ces lieux peuvent causer des problèmes de santé en cas d’insuffisance d’hygiène et d’intimité.
L’éducation au respect des biens collectifs fait aussi partie des responsabilités et missions de l’école. L’objectif est de sensibiliser les élèves aux valeurs de la citoyenneté. Or pour apprendre aux enfants le respect des équipements collectifs, il faut que les responsables, en l’occurrence, le pouvoir organisateur, donne l’exemple. Si des problèmes de chasse d’eau et de fuite dans les sanitaires, comme il en existe dans certaines écoles, ne sont pas réparés, c’est l’éducation des jeunes en matière de protection de l’environnement qui n’est pas assurée. Afin de transmettre aux élèves des valeurs liées au respect de l’environnement et de leur donner les moyens de devenir des citoyens responsables, capables de mesurer les conséquences de leurs actes sur l’environnement, il faut que les actions des responsables de notre commune soient tournées vers la prévention du gaspillage et la gestion des ressources comme l’eau et l’énergie. Je rappelle l’adhésion de notre commune à la charte d’Aalbort, et c’est dans cette perspective que, si l’on veut agir profondément sur les comportements, il faut cultiver chez l’enfant le respect de son environnement en montrant l’exemple et en effectuant des travaux qui s’inscrivent dans la logique de l’agenda 21 que notre commune a adopté.
Je me permets donc de formuler quelques questions à partir de ce qui m’a été rapporté.
- A plusieurs reprises, des défectuosités ont été signalées aux services concernés sans qu’aucune suite ne soit donnée. Le suivi des demandes concernant les travaux pose un réel problème et certains directeurs d’écoles, en l’absence d’un feed-back, ont l’impression qu’ils ne sont pas écoutés,
- Pourriez-vous envisager la mise en place, au sein du service des travaux publics, d’une cellule constituée de quelques ouvriers à la tête de laquelle, un coordinateur de travaux serait chargé de recevoir les demandes des écoles, d’identifier les problèmes, de les relayer vers l’autorité, de s’occuper de la planification de l’ensemble des travaux nécessaires et de prendre en charge les opérations adéquates de réparation et de remplacement au sein des écoles ixelloises. Pour ce faire, une réorganisation des équipes peut être envisagée, mais si l’équipe mise en place ne suffit pas, un partenariat avec d’autres structures, peut être envisagé,
- La commune pourrait exploiter toutes les possibilités d’emploi, car ces possibilités existent. Nous disposons déjà de quelques outils sur le territoire communal comme la Mission locale, Cap Emploi, Ixelles Service, des structures qui peuvent mettre à la disposition des écoles via des partenariats, des ouvriers formés. Cette formule ne risque pas d’entraîner des charges supplémentaires en personnel et les travaux d’entretien courant, une fois effectués, auront une incidence positive en diminuant le nombre d’éventuelles interventions urgentes et onéreuses. Ce type de partenariat entre l’instruction publique, les travaux publics et les structures mentionnées existe-t-il ? si oui, pourrait-on envisager de le développer afin de le rendre plus efficient ?
Zohra Chbaral, le 25 mai 2008