Interpellation concernant la consultation de nourrissons rue Jean Paquot

Publié le 20 avril 2009
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Conseil Communal de septembre 2008


Monsieur le Bourgmestre, Mesdames les Echevines, Messieurs les Echevins,

Comme vous le savez les objectifs de l’ONE et de Kind en Gezin, à travers leurs consultations de nourrissons, visent à fournir aux parents de jeunes enfants un service de médecine préventive de qualité et de proximité. A Ixelles, 5 consultations se répartissent sur le territoire : au Nord, rue Sans-Souci et Rue Malibran ; à l’ouest, Rue des Grenadiers ; au sud, Rue de la Réforme et au centre, Rue Jean Paquot.
Si je vous interpelle aujourd’hui c’est que l’une d’entre elles est menacée. Celle située dans un quartier à très forte densité dont la population jeune est particulièrement bien représentée et où, de l’avis de tous, les équipements collectifs manquent grandement. Il s’agit de la CN de la Rue Jean Paquot.
_ Avec 600 inscrits aujourd’hui et une demande grandissante, conforme à la volonté du quartier, cette consultation remplit plus qu’efficacement son rôle de soutien aux jeunes parents, de garante du développement harmonieux des enfants, de prévention des maladies et évite l’engorgement des services d’urgences pédiatriques.

Mais le CPAS a décidé de reloger son administration dans les locaux de l’ancien hôpital et il ne s’agit pas pour moi de critiquer cette décision. Le problème c’est qu’il ne propose pas de solution de rechange compatible avec les besoins de la CN et du quartier et de plus, en laissant les responsables et les parents sans réponse, il sème le doute et l’angoisse.
_ Ne me répondez pas que nous avons des représentants au CPAS! Ils ont déjà interpellé le président et n’ont pas reçu de réponse.
Il s’agit bien d’une affaire qui concerne la Commune puisqu’elle touche directement la population dans une de ses franges les plus fragiles, celle qui représente l’avenir et mérite donc toute notre attention. A l’heure où la création d’équipements collectifs constitue une nécessité majeure dans les quartiers à forte densité de population, existants ou en construction prochaine, supprimer l’un d’eux serait aberrant et tout à fait incompréhensible!
_ Il est donc indispensable, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames les Echevines, Messieurs les Echevins, chers collègues, de trouver très rapidement une solution. Les locaux vides ne manquent pas, je pense au Pavillon Rodin, à la cuisine centrale et il doit encore y en avoir d’autres. Et en fin de compte, la localisation actuelle se révélant excellente ne serait-il pas plus simple de maintenir cette consultation là où elle est pour le moment!?!
_ Je vous remercie.

Françoise Picqué